Communiqué de presse
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En savoir plusles girafes sont-elles menacées ?
C’est compliqué. Il reste environ 68 000 girafes à l’état sauvage. Mais le nombre de girafes a chuté de façon spectaculaire au cours des trois dernières décennies, de près de 40 %. Certains parlent d’« extinction silencieuse », car le déclin a été si lent qu’il est passé presque inaperçu. Mais heureusement, certains spécialistes de la conservation ont été attentifs (nous aimons ces personnes !). On retrouve toutes les raisons habituelles : perte d’habitat, troubles civils et braconnage. Mais comme les girafes n’ont bénéficié d’aucune protection contre le commerce avant 2019 (grâce au travail acharné d’IFAW et des spécialistes de la conservation susmentionnés), il est difficile de pointer précisément du doigt le commerce illégal des parties de leur corps.
Cela signifie qu’en vertu de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), toute personne souhaitant vendre des girafes dans le monde devra prouver que ce commerce est légal et durable. Les spécialistes de la conservation ont considéré cette protection comme une grande victoire, car il était impossible de déterminer dans quelle mesure le déclin de la population de girafes était dû au commerce ou à d’autres facteurs. Les États-Unis étant le seul pays à recueillir des données sur le commerce des girafes, nous savons que près de 40 000 produits liés aux girafes ont été échangés en une décennie.
Quelles sont donc les parties de la girafe qui sont commercialisées et considérées comme précieuses par les braconniers ? À l’instar des défenses d’éléphants pour l’ivoire, les sculptures en os de girafe et les trophées font l’objet d’un commerce international important. Sur les 40 000 articles mentionnés, des estimations prudentes font état d’au moins 3 751 girafes, et de 21 402 sculptures en os, 3 008 morceaux de peau et 3 744 trophées de chasse.
C’est pourquoi, selon Matt Collis, Vice-président adjoint de la conservation chez IFAW, « cette inscription à l’Annexe II [par la CITES] est une étape importante pour réglementer le commerce de la girafe, empêcher tout commerce illégal et non durable et aider à sauvegarder cette espèce emblématique pour les générations futures. »
La CITES classe l’urgence de la protection des espèces en fonction d’un système d’Annexes. L’Annexe II énumère les espèces qui ne sont pas nécessairement menacées d’extinction aujourd’hui, mais qui pourraient disparaître si le commerce n’est pas étroitement contrôlé. Et comme toute protection, cela n’empêchera pas ou ne stoppera pas tout commerce de parties de girafe, mais cela garantira que le commerce ne contribue pas davantage au déclin des populations et, surtout, cela fournira des données mondiales que nous n’aurions pas autrement. Les girafes sont classées comme Vulnérable sur la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) depuis 2016, certaines de leurs neuf sous-espèces étant classées comme en danger ou en danger critique d’extinction.
Outre les facteurs énumérés ci-dessus, les girafes ne donnent pas naissance à beaucoup de bébés. En général, les mères sont gestantes pendant environ 15 mois et, dans la plupart des cas, il n’y a qu’un seul petit. Et si les femelles girafes donnent naissance à cinq ou six petits au cours de leur vie (en moyenne), il est probable que seule la moitié d’entre eux survivra. Pour aggraver les choses, les girafes peuplaient autrefois une grande partie des forêts semi-arides et des savanes d’Afrique, mais elles ont disparu dans sept pays africains. Leur protection est le seul moyen d’assurer leur survie.
IFAW s’efforce de protéger les girafes et, pour ce faire, il est nécessaire de disposer d’écogardes formés et bien équipés, notamment des écogardes des parcs nationaux, ou des membres des communautés locales et des forces de l’ordre. Ces groupes partagent des informations et utilisent la collecte de données de pointe pour détecter les crimes avant qu’ils ne se produisent et prévenir les actes de braconnage.
Toute cette coordination nécessite un financement, pour les écogardes et la technologie. Votre don déductible d’impôts à hauteur de 66 % permet d’assurer que nos programmes et projets de conservation continuent à protéger les girafes et toute la faune sauvage.
Sans vous, nous ne pouvons rien faire. Le moindre don peut nous aider à protéger les animaux. N’hésitez plus.
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