en Bolivie, au Suriname et au Guyana, le nombre de jaguars victimes de braconnage est plus élevé que jamais

Nous formons les écogardes et les autorités afin qu’ils détectent et poursuivent la criminalité liée à la faune sauvage. 

Problème

Les jaguars sont les plus grands félins du continent américain. Bien qu’il s’agisse d’une espèce protégée, dans des pays comme la Bolivie, le Suriname et le Guyana, nous avons constaté une augmentation des cas de braconnage de jaguars pour leur peau, leurs crocs et d’autres parties du corps. Ils sont ensuite utilisés pour la fabrication de bijoux, d’ornements ou de pâtes « médicinales ». 

Les données relatives aux saisies montrent une augmentation significative du trafic de jaguars depuis 2012, et nous constatons de plus en plus souvent que des parties de corps et des produits issus de jaguars sont vendus ouvertement, sur le bord de la route ou en ligne. 

En outre, des investisseurs étrangers et nationaux de nombreux pays d’Amérique du Sud ont mis en place d’énormes projets dans les domaines de l’agriculture, de l’exploitation minière, de la construction d’autoroutes et d’autres infrastructures. Cela a permis aux braconniers d’accéder plus facilement aux zones naturelles et aux habitats des jaguars qui étaient auparavant isolés de la civilisation.

Solution 

Opération Jaguar est un projet commun de l’IUCN NL, IFAW et Earth League International qui est possible grâce à la Nationale Postcode Loterij (une loterie qui financent des organisations caritatives aux Pays-Bas). Nous voulons stopper le braconnage et le commerce illégal des parties de jaguars afin que ce superprédateur puisse continuer à remplir son rôle vital dans l’écosystème. Pour y parvenir, nous mettons en œuvre les actions suivantes : 

• Recueillir des informations et les analyser 
• Améliorer la protection des habitats des jaguars 
• Professionnaliser les systèmes d’applications des lois 
• Mobiliser le public et les responsables politiques 

Chez IFAW, nous nous concentrons sur le renforcement des différentes composantes des forces de l’ordre en Bolivie, au Suriname et au Guyana. Nous formons les écogardes à recueillir et à enregistrer des preuves valables, les autorités locales à détecter les infractions liées aux espèces sauvages, et les tribunaux à formuler des mises en accusation et à constituer des dossiers solides. De cette façon, nous pouvons nous assurer que les criminels qui s’en prennent aux espèces sauvages sont jugés afin d’éviter la poursuite du braconnage des espèces les plus emblématiques du continent américain.