Comment un ancien braconnier s'est reconverti en agriculteur
Comment un ancien braconnier s'est reconverti en agriculteur
24 septembre 2024
Ronald Mwale, 55 ans, était braconnier. C'est ainsi qu'il gagnait sa vie. Mais grâce au partenariat d'IFAW avec les Marchés communautaires pour la conservation (COMACO), il a transformé sa vie et exerce aujourd'hui le métier d'agriculteur.
Ronald vit dans un village isolé avec ses six enfants et ses quatre petits-enfants, à la limite du parc national de Kasungu. Comme beaucoup d'autres habitants de cette région de l'est de la Zambie, il braconnait l'impala, le buffle et le cobaye pour vendre de la viande de brousse. Mais lorsqu'il a découvert la COMACO, il s'est rendu compte que l'agriculture pouvait être son nouveau moyen de subsistance.
Trois ans plus tard, Ronald cultive avec succès du maïs, du soja et des arachides à partir de semences fournies par la COMACO. Depuis qu'il a commencé à utiliser ces nouvelles pratiques agricoles, Ronald affirme qu'il a constaté de grandes améliorations dans ses récoltes et qu'il a assisté à une diminution du braconnage dans sa communauté.
Financé par l'Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ), ce projet en Zambie aide les personnes vivant à proximité des animaux sauvages à apprendre l'agroforesterie et les techniques agricoles durables et respectueuses de la conservation.
Ce projet reflète l'engagement d'IFAW et de la COMACO à fournir des moyens de subsistance durables, prouvant que la conservation peut aller de pair avec le développement communautaire. Les opinions exprimées sont uniquement celles d'IFAW et non de la GIZ.
Transcription
Ronald Mwale : J'avais l'habitude de braconner juste à côté, parce que c'est là que se trouve le parc, et je tuais des impalas, des buffles et des cobes.
Certains officiers parcouraient la communauté, sensibilisaient à la mission de la COMACO et montraient à la communauté comment pratiquer l'agriculture moderne.
La COMACO nous a appris à cultiver en utilisant l'agroforesterie, ainsi qu'à pratiquer l'agriculture de conservation. Nous nous débrouillons mieux et la récolte s'est améliorée.
Depuis que j'ai été formé par la COMACO, je suis aussi un défenseur de la faune, j'essaie de m'assurer que personne ne se livre au braconnage parce que j'ai vu les dangers, et je suis l'un de ceux qui se sont transformés.
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