sauvetage des espèces sauvages
sauvetage des espèces sauvages
L’équipe de Sauvetage des espèces sauvages d’IFAW opère à l’échelle mondiale et s’efforce de prévenir la souffrance et d’améliorer le bien-être de chaque animal. Avec 4 025 animaux secourus et 1 989 animaux remis en liberté au cours de l’exercice 2021, notre programme de Sauvetage des espèces sauvages continue à faire d’excellents progrès pour améliorer la qualité de vie des animaux sauvages dans le monde entier.
Bien que ce programme soit axé sur le sauvetage, la réhabilitation et la remise en liberté d’animaux sauvages, une part essentielle de la réussite de notre travail consiste à nous engager auprès des communautés pour aider les hommes et les animaux à cohabiter harmonieusement dans leur environnement partagé. Les communautés vivant dans et autour des lieux où les animaux sauvages sont secourus, réhabilités et relâchés jouent un rôle crucial dans la survie de presque toutes les espèces animales sur Terre.
les aider un par un, parce que chaque animal compte
Secourir des oursons noirs d’Asie en Inde
Le Centre pour la réhabilitation et la conservation des ours (CBRC) dans le nord-est de l’Inde, fondé en 2002 avec notre partenaire Wildlife Trust of India (WTI) et le ministère des Forêts d’Arunachal Pradesh, est un exemple remarquable de la manière dont l’engagement communautaire améliore le signalement des animaux sauvages blessés ou orphelins. Au cours de l’exercice 2021, cinq oursons noirs d’Asie ont été secourus et pris en charge par le CBRC. Sur les cinq, quatre ont été trouvés par des membres de la communauté qui ont alors alerté les autorités locales chargées de la faune sauvage. Ces dernières ont secouru les oursons et les ont amenés dans nos installations du CBRC. Non seulement chaque ourson a survécu, mais les cinq sont sur le point de retourner à l’état sauvage et devraient être transférés dans un site de pré-remise en liberté en forêt au cours de l’exercice 2022.
À ce jour, IFAW et WTI ont remis en liberté 50 ours noirs d’Asie. Chaque ours que nous secourons, réhabilitons et relâchons joue un rôle clé dans la survie de son espèce.
IFAW et WTI combattent également le changement climatique et la déforestation dans les communautés de l’Inde. Grâce à notre projet de poêles de cuisson, nous fournissons des solutions alternatives de cuisson aux populations locales afin de réduire les polluants atmosphériques émis par les fours à bois et de limiter la déforestation.
Sauver des éléphanteaux au Zimbabwe
Notre partenaire, Wild Is Life (WIL), a reçu un appel pour secourir en urgence un éléphanteau dans le parc national de Hwange au Zimbabwe. L’éléphanteau, baptisé plus tard Samson, a été retrouvé à côté de sa mère, morte d’une blessure par balle à la jambe. L’équipe a capturé Samson en toute sécurité, lui a administré un sédatif et l’a transporté jusqu’au site de remise en liberté de ZEN-IFAW au sein de notre projet de Panda Masuie.
WIL et IFAW ont sécurisé un corridor migratoire essentiel pour les éléphants et d’autres animaux dans la zone de conservation transfrontalière de Kavango Zambezi (KAZA-TFCA). Nous protégeons l’avenir à long terme de cette réserve forestière vitale afin que les éléphants secourus au Zimbabwe puissent retrouver un habitat sauvage. Samson a rejoint le troupeau de remise en liberté et a trouvé un réconfort maternel auprès des femelles plus âgées, Annabelle, Nkanyezi et Nora.
Cette année, IFAW a également soutenu avec fierté l’Autorité zimbabwéenne de gestion de la faune sauvage et des parcs (ZimParks) et Dete Animal Rescue Trust (DART) lors d’une opération de sauvetage visant à retirer un collet d’un éléphanteau dans le parc national de Hwange.
L’intervention rapide, menée par ZimParks et son vétérinaire, le Dr Kudzai Mupondi, a été couronnée de succès. Le DART a immobilisé l’éléphanteau, retiré le collet, qui était fait de fil téléphonique, et traité sa blessure. Peu après son réveil, l’éléphanteau a retrouvé sa mère, qui l’avait attendu à proximité, mais suffisamment loin pour ne pas avoir à l’immobiliser elle aussi.
Secourir, réhabiliter et remettre en liberté des rapaces à Pékin
En mars 2021, un éleveur de pigeons de Pékin a piégé un hibou grand-duc qui tuait et mangeait ses pigeons. Il a contacté le Centre de sauvetage des rapaces de Pékin (BRRC) et a demandé de l’aide pour que l’animal soit remis en liberté. Nos spécialistes de la réhabilitation ont examiné le hibou grand-duc, ont constaté qu’il était en bonne santé, l’ont réhabilité et l’ont ensuite relâché.
Le BRRC, le seul centre de réhabilitation spécialisé dans les oiseaux de proie à Pékin, a sauvé 5 549 rapaces depuis sa création en 2001. Malgré l’impact permanent du COVID-19 sur les opérations, l’équipe a accueilli 150 rapaces (de 18 espèces différentes) sur le site pour les réhabiliter et les soigner au cours de l’exercice 2021.
Notre centre reçoit des rapaces saisis dans le cadre du commerce illégal, mais de nombreux rapaces, comme dans le cas de l’éleveur de pigeons, sont amenés par des habitants. Dans la plupart des cas, les habitants accueillent les rapaces blessés ou orphelins avec compassion et tolérance. En 2009, la ville de Pékin a commencé à indemniser les agriculteurs pour les pertes de volailles et de bétail provoquées par les oiseaux de proie, afin que les animaux et les communautés puissent continuer à coexister et à prospérer.
Le BRRC aide également à renforcer les capacités des autres installations de sauvetage et des professionnels afin d’améliorer les compétences en matière de sauvetage des rapaces en Chine. Au cours de l’exercice 2021, IFAW a apporté un soutien financier direct à deux organisations, les aidant à secourir 42 rapaces blessés et à produire un manuel bilingue chinois et tibétain sur le sauvetage et la réhabilitation des rapaces. IFAW a également organisé deux formations auxquelles ont participé plus de 80 professionnels du sauvetage d’animaux venus de 23 centres de sauvetage de neuf provinces chinoises.
retrouver la vie sauvage
Pour de nombreux animaux secourus, la réhabilitation est un processus crucial dont la réussite ou l’échec détermine la capacité de ces animaux à prospérer dans la nature. Nous investissons à la fois dans la recherche et dans un réseau de partenaires et d’experts pour soutenir des plans de réhabilitation individualisés pour les animaux orphelins, malades ou blessés. La réussite suprême, c’est lorsque les animaux sont remis en liberté. Voici quelques-unes des fantastiques remises en liberté que nous avons célébrées cette année.
Trois rhinocéros se préparent pour un retour à la vie sauvage
transférés vers un site de remise en liberté progressive dans le parc national de Manas. Les trois rhinocéros, deux femelles et un mâle, ont été secourus par IFAW-WTI au cours des inondations de Kaziranga en 2019, à Assam, en India. Chaque rhinocéros a été déclaré apte à être libéré avant d’être chargé dans des caisses individuelles et conduit sur 400 kilomètres jusqu’au parc national de Manas. Les rhinocéros passent généralement quelques mois dans un enclos de libération progressive pour leur permettre de s’acclimater à un nouvel environnement. Une fois prêts, ils sont relâchés dans le parc.
Nous nous sommes associés en 2006 au ministère des Forêts d’Assam et à WTI pour réintroduire les rhinocéros dans le parc national de Manas. Ce projet est la première tentative de rétablissement de population de rhinocéros à Manas après la perte d’une centaine d’entre eux dans les années 1990 provoquée par le braconnage. IFAW et WTI ont adopté une approche unique consistant à réintroduire des rhinocéros réhabilités qui auraient autrement péri dans les inondations annuelles, au lieu de transférer des adultes en bonne santé depuis d’autres régions, comme cela avait été fait par le passé. Cette approche a été couronnée de succès, puisque plus de 40 rhinocéros réhabilités et libérés vivent à Manas avec leurs enfants et petits-enfants.
Transfert de six éléphanteaux au Zimbabwe
Cette année, six éléphanteaux orphelins de la Nurserie pour éléphants du Zimbabwe (ZEN) à Harare, au Zimbabwe, ont été transférés à 900 kilomètres de là, vers un site de remise en liberté progressive dans la Réserve forestière de Panda Masuie. Le transfert a été planifié par Roxy Danckwerts, fondatrice de WIL. Le bien-être de chaque éléphant était la priorité de toutes les équipes. Parmi eux, il y avait Amira, une femelle éléphanteau qui a été trouvée à côté de sa mère décédée dans le parc national de Mana Pools. L’équipe de sauvetage d’Amira est arrivée sur place par avion et Azzedine Downes, Directeur général d’IFAW, en faisait partie. L’équipe a capturé Amira en toute sécurité et l’a transportée par avion jusqu’à la ZEN.
Amira et les cinq autres orphelins ont reçu des milliers d’heures de soins intensifs et de réhabilitation de la part des soigneurs de la ZEN et ont été préparés à la prochaine étape de leur retour à la vie sauvage. À Panda Masuie, ils continueront à développer les compétences de survie dont ils ont besoin pour vivre comme des éléphants sauvages dans une zone protégée.
Rapprocher deux éléphanteaux de la liberté
Deux éléphanteaux secourus et accueillis au Projet d’orphelinat pour éléphants (POE) à Lusaka, en Zambie, ont été déplacés vers un site de remise en liberté progressive dans le parc national de Kafue. Ludaka et Lufutuko (Tuko), avaient été confiés aux soins du POE, un orphelinat pour éléphants fondé par notre partenaire Game Rangers International (GRI). Ludaka et Tuko ont encore un long chemin à parcourir avant d’être totalement remis en liberté, mais il s’agit d’une étape importante et passionnante de leur retour à la vie sauvage.
Avec GRI, nous avons également célébré la réhabilitation et la remise en liberté de notre premier éléphant mâle, Batoka. Après 11 ans de soins sur le site de remise en liberté de Kafue, il a rejoint un troupeau d’éléphants sauvages. Nous surveillons les progrès de Batoka à l’aide d’un collier satellite GPS qui permet à l’équipe de suivre de près ses mouvements pour s’assurer qu’il s’épanouit dans la nature.
Retour à la vie sauvage d’un jaguar blessé
Au Mexique, un jaguar a été heurté par une voiture, provoquant une fracture de l’épaule et des lacérations. Il a été secouru et transféré au Zoo de Payo Obispo pour une évaluation et sa réhabilitation. Au fur et à mesure que la fracture de Covi guérissait, l’équipe l’a surveillé et soigné, limitant au maximum les interactions pour éviter tout risque qu’il perde sa peur de l’homme. Covi a terminé sa convalescence et a démontré qu’il avait conservé d’excellentes aptitudes à la chasse. En juin 2021, il a donc été équipé d’un collier de suivi GPS et remis en liberté. Les données du collier de traçage ont montré que trois mois après sa libération, Covi s’intégrait de nouveau dans la nature, restant près de la zone de libération et ne s’approchant d’aucun site humain.
Ce succès est un bel exemple de collaboration entre notre équipe, les autorités gouvernementales, le secteur scientifique et les communautés locales. La collaboration a réuni nos experts du sauvetage des espèces sauvages, le zoo de Payo Obispo, l’Alliance nationale pour la conservation des jaguars (ANCJ) et les zones naturelles et la biodiversité protégées de l’État de Quintana Roo (IBANQROO) ainsi que le Procureur fédéral pour la protection de l’environnement (PROFEPA) et le Procureur pour la protection de l’environnement de l’État de Quintana Roo (PPA).
Soutenir le sauvetage des espèces sauvages face au changement climatique
Le changement climatique a un impact considérable sur les animaux. Il exacerbe les menaces qui pèsent sur de nombreuses espèces. Nos équipes de sauvetage en première ligne, qui travaillent chaque jour dans des espaces sauvages, ont été confrontées aux effets du changement climatique dans la nature. Qu’il s’agisse de l’épuisement des ressources en nourriture et en eau ou de la modification des modes de reproduction, l’impact du changement climatique s’accentue et met à rude épreuve des espèces déjà menacées.
Au cours de l’exercice 2021, nous avons soutenu notre partenaire, la Fondation d’Afrique australe pour la conservation des oiseaux côtiers (SANCCOB), dans une opération titanesque visant à sauver, réhabiliter et relâcher plus de mille poussins de cormorans du Cap, une espèce menacée. Il s’agissait de notre plus grande opération de sauvetage d’oiseaux marins en Afrique du Sud depuis 20 ans.
Plus de 2 000 poussins, dont certains n’avaient que deux semaines, ont été secourus après avoir été trouvés abandonnés par leurs parents.
On soupçonne que cet abandon massif est dû à un manque de nourriture en raison du faible niveau des stocks de petits poissons pélagiques et à un décalage entre le moment de la reproduction et des conditions météorologiques chaudes. Avec l’augmentation prévue des épisodes de chaleur due au changement climatique, qui aura également un impact négatif sur la disponibilité des poissons, ces abandons massifs pourraient devenir plus fréquents. Grâce aux compétences de nos partenaires de SANCCOB, plus de 1 090 des poussins sauvés ont été remis en liberté.
une vie meilleure pour les animaux
Les populations d’espèces sauvages sont décimées dans le monde entier parce que les animaux sauvages sont la cible du commerce des animaux de compagnie exotiques et des parties de leur corps. Ce commerce illégal constitue une grave menace pour la biodiversité en déclin et doit être stoppé.
Helping seized animals
Notre projet Animaux vivants saisis dans le trafic (LAST) vise à fournir des solutions durables pour les animaux sauvages vivants saisis ou confisqués dans le cadre du commerce illégal. Avec la Freeland Foundation (organisation chef de file) et le WWF, nous avons obtenu une subvention du Bureau des affaires internationales relatives aux stupéfiants et à l’application de la loi (INL) du Département d’État américain pour le projet Concentrer les enquêtes régionales sur les opportunités et le développement de la répression (TRIPOD).
Avec Freeland et le WWF, nous cherchons à perturber le commerce illégal d’espèces sauvages en Malaisie, aux Philippines et en Indonésie en fournissant une technologie d’identification des espèces permettant d’identifier et de soigner avec précision et rapidité les animaux sauvages confisqués et, idéalement, de les rapatrier dans leur habitat sauvage d’origine. En plus, nous formerons les forces de l’ordre en première ligne aux protocoles et outils permettant de traiter les animaux sauvages confisqués de manière sûre et respectueuse.
Apporter une aide aux zoos en crise
En 2020, alors que la crise au Yémen battait son plein, nous avons apporté notre aide aux zoos de Sanaa et de Taïz. Le bien-être des carnivores de ces zoos a été profondément affecté par la guerre civile qui se déroule dans le pays. Nous avons fourni de la nourriture, des soins vétérinaires et de meilleures conditions de vie pour les carnivores du zoo de Taïz, dont 14 lions et 34 léopards d’Arabie menacés d’extinction. En raison des difficultés sur le terrain et des restrictions liées au COVID-19, il n’a pas été possible d’apporter un soutien supplémentaire au zoo de Sanaa. Grâce à nos efforts, plus de 80 animaux ont reçu de meilleurs soins, de la nourriture et des fournitures vétérinaires. IFAW a également soutenu la restauration et l’amélioration des enclos afin de garantir de meilleurs abris et conditions de vie pour ces animaux.
Aider les grands félins aux États-Unis
Aux États-Unis, nous continuons à aider les sanctuaires pour grands félins à se préparer à de nouveaux sauvetages, à améliorer leurs pratiques en matière de soins aux animaux et de viabilité financière, et à plaider pour la fin de la détention privée et de l’exploitation commerciale des grands félins comme les tigres et les lions. En raison des lacunes de la réglementation, il est impossible de savoir combien de grands félins (lions, tigres, léopards, léopards des neiges, panthères nébuleuses, guépards, jaguars, couguars et hybrides) vivent en captivité aux États-Unis, mais les estimations tournent autour de 10 000. La plupart des installations qui abritent ces grands félins ne sont pas des zoos agréés ou des sanctuaires authentiques. Ils sont détenus comme animaux de compagnie ou dans des ménageries de bord de route, dans des conditions dangereuses pour les personnes et les animaux.
Depuis plus de dix ans, IFAW travaille avec les sanctuaires afin d’identifier les véritables refuges et de les aider à améliorer et à accroître leur capacité ainsi qu’à secourir, placer et fournir des soins corrects tout au long de la vie des animaux redonnés ou confisqués. Par exemple, la Big Cat Sanctuary Alliance (BCSA), qui est née de nos ateliers et conférences sur les grands félins et que nous continuons à soutenir, accueille des conférences, rédige des manuels de bonnes pratiques et développe des mécanismes de collaboration entre sanctuaires pour les sauvetages. IFAW continue de plaider en faveur d’une Loi relative à la sécurité publique et aux grands félins, qui permettra de renforcer la protection juridique des grands félins. Des progrès encourageants ont été réalisés au cours de l’exercice 2021, la loi ayant été réintroduite avec succès à la Chambre des représentants et au Sénat des États-Unis.
Improving animal welfare through expanded veterinary care in Australia
Pour améliorer le bien-être et le taux de remise en liberté des animaux sauvages secourus, nous avons veillé à ce que les animaux aient accès à des vétérinaires spécialisés et à des auxiliaires vétérinaires pour recevoir des soins immédiats et vitaux 24h/24 et 7j/7. Cela inclut le financement du travail d’une équipe vétérinaire à plein temps chez Friends of the Koala en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie. Notre soutien a permis à l’équipe de fournir un traitement et des soins immédiats pour sauver des koalas blessés, malades ou orphelins. Cette action est plus importante que jamais, car cet animal emblématique est confronté à un risque accru d’extinction locale en raison des feux de brousse, du changement climatique et de la perte d’habitat en Nouvelle-Galles du Sud. L’équipe vétérinaire spécialisée a soigné 326 koalas au cours de l’exercice 2021 et en a remis plus de 100 en liberté.
Nous avons également financé l’équipe vétérinaire du Bonorong Wildlife Sanctuary en Tasmanie, permettant à l’hôpital de la faune sauvage qu’IFAW a aidé à construire de fonctionner cinq jours par semaine. En augmentant les capacités vétérinaires de l’hôpital, nous avons amélioré les résultats en matière de bien-être ainsi que le taux de remise en liberté des animaux sauvages secourus qui ont été pris en charge. Les animaux sauvages pris en charge ont eu une seconde chance de vivre dans la nature. Au cours de l’exercice 2021, l’équipe vétérinaire spécialisée a soigné 950 animaux, dont l’aigle d’Australie, le diable de Tasmanie et le chat marsupial moucheté, qui sont menacés d’extinction. 406 animaux ont été remis en liberté.
Bear, le chien de détection d’IFAW et de l’Université de la Sunshine Coast (USC) continue de répondre aux demandes de particuliers et de groupes de protection de la nature pour secourir et recenser les koalas dans la nature. L’aide de Bear sur le terrain est considérable, car il peut sentir ce que les humains ne peuvent pas voir. Nous travaillons avec nos partenaires de USC Detection Dogs for Conservation pour aider à trouver et secourir les koalas. Les chiens de détection, associés à la technologie des drones, augmentent considérablement les taux de découverte des koalas, ce qui est vital lors des sauvetages.
innover pour trouver le troupeau d’un éléphant orphelin
Une première dans le domaine de la recherche : nous avons fait un pas de plus vers l’identification du troupeau d’origine de Nania, une femelle éléphanteau secourue. Elle a été sauvée par des habitants lorsqu’elle a été trouvée errante près de Boromo, au Burkina Faso, en 2017, alors qu’elle n’avait que deux mois. Notre équipe a été contactée afin de fournir un soutien à long terme pour sa réhabilitation et son retour à la vie sauvage.
Ces dernières années, nous avons recueilli des échantillons d’ADN dans les bouses de Nania et dans ceux d’éléphants sauvages traversant le parc national de Deux Balé (Burkina Faso). Les 17 échantillons ont été traités et analysés au laboratoire du Dr. Sam Wasser, directeur du Centre de biologie de la conservation de l’Université de Washington. Le laboratoire utilise généralement l’ADN provenant des bouses d’éléphants pour cartographier les mouvements des éléphants et mettre en évidence les points névralgiques de braconnage en Afrique. C’était la première fois que le Dr. Wasser et son équipe analysaient l’ADN dans le but d’identifier le troupeau d’origine d’un éléphanteau orphelin.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’analyse a permis de déterminer que l’un des éléphants du parc est probablement la mère de Nania ou, moins probablement, un demi-frère ou une demi-soeur. Aucune carcasse d’éléphant n’ayant été localisée près de l’endroit où Nania a été trouvée, notre équipe et les experts consultés pensent que la mère, la grand-mère et le cousin de Nania sont probablement encore en vie, ce qui laisse espérer que nous pourrons la réunir avec son troupeau familial.
L’analyse a également confirmé que Nania est un éléphant de forêt d’Afrique (Loxodonta cyclotis), une espèce d’éléphant en danger critique d’extinction. Par le passé, tous les éléphants d’Afrique étaient considérés comme une seule espèce. Toutefois, en mars 2021, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a reconnu les éléphants de forêt et les éléphants de savane (Loxodonta africana) comme des espèces différentes, sur la base de données génétique.
À la fin de l’année 2020, dans le cadre du festival Eléphantesque, qui s’est tenu virtuellement en raison des restrictions sanitaires liées au COVID-19, IFAW France a été honorée pour son action en faveur de la conservation des éléphants par les organisateurs, la municipalité de Chambéry et l’association « Eléphantesque », dirigée par le photographe Francis Bompard. Aux côtés de ce dernier et d’André Manoukian (auteurcompositeur français renommé), la directrice d’IFAW France a présenté un calendrier reprenant les photos de l’exposition Eléphantesque et d’autres projets d’IFAW en Afrique au profit de la protection des éléphants. Les fonds provenant de la vente des calendriers ont été utilisés pour soutenir le projet Sauvetage de Nania.
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